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Spécialité du coude

HYGROMA

Nom de l’opération

Exérèse Hygroma

Durée d’hospitalisation

Ambulatoire

Durée d’arrêt de travail

15 jours

Type d’anesthésie

Locorégionale : seul Le Bras est endormi

Suite opératoire

Simple écharpe antalgique 15 jours
Soins de pansement quotidien
Ablation des boucles ou des fils à J15
Pas Rééducation

Durée moyenne d’intervention :

45 mn

Un Hygroma qu’est-ce que c’est exactement ?

 

Il s’agit de l’apparition, à l’arrière du coude, d’une tuméfaction ronde qui correspond au gonflement d’une bourse habituellement vide. Cette bourse séreuse est une cavité close qui facilite le glissement de la peau sur l’os lors de la flexion du coude. La cavité renfermeun liquide dit liquide synovial présent pour faciliter le glissement des tendons et des muscles par rapport à la peau.

Il arrive que cette poche s’enflamme, les parois fabriquent alors du liquide synovial en grande quantité et une tuméfaction apparaît: on parle alors d’hygroma ou de bursite.

La cause de cette apparition peut être la répétition de petits traumatismes.

 

Cette tuméfaction apparaît souvent plutôt rapidement et sa taille est variable.

La population généralement atteinte par cette pathologie est masculine et se situe aux alentours de 35 à 40 ans.

Certaines pathologies chroniques d’origine rhumatologique peuvent aussi induire ce trouble comme : la Polyarthrite, les pathologies microcristalline (la goutte) et plus rarement une origine virale est mise en cause.

L’infection bactérienne doit toujours être suspecté et recherché lors de la consultation.

Comment se manifeste cette pathologie ?

 

Un hygroma peut se faire ressentir par la douleur, la chaleur, la rougeur et l’augmentation de volume. Ce sont généralement ces motifs qui conduisent à consulter.

On observe parfois une limitation de la mobilité du coude lorsque l’évolution est importante et/ou rapide.

Il arrive parfois que la tuméfaction postérieure se perce, créant alors un écoulement postérieur.

Faut-il faire des examens ?

Oui, il est nécessaire de faire des examens complémentaires.

La radiologie standard renseigne sur l’architecture osseuse globale, elle permet éventuellement la recherche d’une « épine » osseuse et permet d’identifier une infection osseuse.

L’échographie n’est pas indispensable mais lorsqu’elle est prescrite, elle permet généralement de mettre en évidence un épanchement liquidien au sein de la poche.

 

En cas de suspicion d’une origine infectieuse, un bilan sanguin spécifique sera aussi à pratiquer.

En quoi consiste le traitement Médical ?

Avant d’être opéré, vous avez été traité médicalement (il s’agit du traitement de première intention).Votre bras a été mis au repos (arrêt des mouvements traumatisants), un glaçage pluri quotidien de la zone concernée a été pratiqué et (en absence de contre-indication) une prise d’anti inflammatoire par la bouche a été effectuée.

Si une origine infectieuse a été suspectée, une ponction avec analyse à la recherche de germe a été pratique. Le cas échéant, la mise en place d’une antibiothérapie adaptée a peut-être été réalisée.

En cas d’Hygroma volumineux, la ponction et l’infiltration d’anti inflammatoire locaux n’a pas montré de réelle efficacité.

En quoi consiste la chirurgie ?

 

En cas d’échec du traitement médical précédemment mentionné, une résection vous a été proposé par le chirurgien selon la balance bénéfice-risque,

Le Dr Sébastien EL-SAÏR vous a expliqué les autres alternatives envisageable et il va de soi qu’en fonction des découvertes per opératoires ou d’une difficulté rencontrée lors de l’intervention, il pourra procéder à une autre technique qu’il aura jugé plus profitable dans votre cas.

Sauf en cas de complications, l’opération s’effectue sous anesthésie locorégionaleainsi seul votre bras sera endormi.

Sans contre-indication l’opération s’effectue en ambulatoire et vous permet de rentrer chez vous le jour même.

 

L’incision cutanée est le plus souvent longitudinale, décalée en interne d’un centimètre par rapport à la ligne médiane. Elle permet l’exérèse simultanée de l’Hygroma et des tissus atteints à proximité.

Le chirurgien réalise également un « capitonnage » interne, ainsi il ne persistera pas de zone de décollement susceptible de récidiver.

La partie retirée est systématiquement envoyée en analyse anatomopathologique en laboratoire pour une analyse macro et microscopique. Suite à ses analyse un rapport vous sera systématiquement remis par le Dr Sébastien EL-SAÏR en main propre lors de la consultation de contrôle.

Quelles sont les suites opératoires ?

Vous sortirez avec vos ordonnances de soins de pansement et de surveillance ainsi qu’avec arrêt de travail. De plus votre prochain rendez-vous auprès du chirurgien sera également programmé (si celui-ci est indisponible vous rencontrerez l’un de ses confrères habilités à vous surveiller).

En cas de suture sous tension et seulement dans ce cas une immobilisation en extension sur une gouttière plâtrée est mise en place. Celle-ci est maintenue pour une durée de 3 jours afin de permettre aux tissus de mieux cicatriser.

De manière générale aucune immobilisation n’est mise en place, seule une écharpe à visée antalgique peut être utilisée durant 15 jours.

Les pansements sont à refaire toutes les 24h, ils sont en général résistants à l’eau, et vous permettent de prendre une douche.

 

Plusieurs types de suture peuvent être employées : par agrafes, par fils non résorbable ou par surjet intradermique au fil résorbable. Le choix du type de sutures employés dépends de plusieurs facteurs: la qualité de la peau, la topographie de l’incisons, la présence d’un hématome ou d’un œdème, ces facteurs peuvent changer au cours de l’intervention.

Quelles sont les complications à redouter ?

Il n’existe pas d’acte chirurgical sans risque de complication secondaire. Toute décision d’intervention doit être prise en connaissance de ces risques, dont votre  chirurgien le Dr Sébastien EL-SAÏR vous aura préalablement  informé.

Complications communes à la chirurgie de la main

  • Infection nosocomiale : elle est rare et se maîtrise aisément lorsque le diagnostic est précoce. La prise d’antibiotiques associés à une nouvelle intervention est parfois nécessaire
  • Hématome : le diagnostic doit être précoce et la reprise chirurgicale est également parfois nécessaire. La mise en place fréquemment de glace en post opératoire quatre fois par jour limite sa survenue. Pour diminuer l’œdème pensez à bien surélever des que possible votre main et de ne pas la laissez pendre en permanence.
  • Syndrome douloureux régional complexe (anciennement algodystrophie) :                                           il s’agit d’un « dérèglement » de la douleur alors qu’il n’y a aucun problème sous jacent. Sa manifestation est indépendante du type de chirurgie et peut survenir même après une simple immobilisation ou un simple traumatisme. La main devient gonflée, douloureuse, et s’enraidit progressivement. L’évolution peut être très longue. Des séquelles sont possibles (douleurs résiduelles, raideur des doigts et /ou du poignet, parfois de l’épaule). Le traitement est difficile et fait appel à des produits spécifiques et à la rééducation
  • Accident d’anesthésie : du plus simple au plus grave, y compris le décès.

Quelles sont les complications spécifique aux exérèses d'hygroma ?

  • Atteinte d’une structure noble au voisinage : lors de l’abord chirurgical une lésion rare mais possible d’un élément noble comme un tendon, une artère ou un nerf est possible. Ce risque est possible mais rassurez-vous il est très rare.
  • Douleurs cicatricielles : par inflammation ou irritation des branches cutanées nerveuses autour de la cicatrice et/ou par synovectomie articulaire. En général, ces problèmes disparaissent au bout de quelques semaines.
  • Cicatrice inesthétique : Elle est prévenue au mieux par réalisation dans la mesure du possible d’un surjet intradermique. Mais il est important de bien protéger sa cicatrice pendant un an du soleil avec de la crème solaire : « écran total » (indice  > 50).
  • Œdème et gonflement : les phénomènes de gonflements peuvent perdurer presque 6 mois, pouvant être parfois définitif quand il s’agit de cicatrisation de tissus sous-jacent.
  • Il est important de masser sa cicatrice de sorte à éviter les adhérences cutanées et sous cutané.
  • Récidive et échec : Chaque pathologie a un risque de récidive et d’échec propre, ce risque a été clairement évoqué par votre chirurgien le Dr Sébastien EL-SAÏR avec vous lors de la consultation préopératoire. Le taux de récidive et d’échec, comme celui des complications, évoqués lors de la consultation préopératoire et celui observés dans la littérature récente et non celui de la propre expérience du Dr Sébastien EL-SAÏR.